8 oct. 2008

Moussa Kaka : Enfin Libre!


Le Journaliste Nigérien Moussa Kaka , correspondant de Radio France Internationale, membre de Réseau Sans Frontière et aussi Directeur de la radio privée Saraounya a enfin été libéré hier mardi sous ordonnance de la cour d’appel de Niamey après 384 jours de détention (soit 1 an et 17 jours) à la prison civile de Niamey. Il lui était reproché par les autorités Nigériennes de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat » pour ses contacts avec le mouvement rebelle touareg, le MNJ. Cette libération étant « provisoire » il devra répondre ultérieurement au tribunal correctionnel de Niamey après une requalification de peine désormais d'« atteinte à l'intégrité au territoire ».Pour l’avocat du journaliste, l’objectif lors du prochain procès sera de plaider « la relaxation » pure et simple de Mousa Kaka auprès du tribunal car rappelle-t-il le « dossier est vide »et que son client ne peut être condamner pour les seules preuves à charges que sont les enregistrements des appels téléphoniques avec Agaly Alambo, chef du Mouvement des Nigériens pour la Justice dans le cadre de son travail.

C’est toute la presse internationale qui se réjouit de cette libération après des manifestations un peu partout sur le continent africain et en France pour qu’il soit enfin libre.Lui-même à sa sortie affirma « la liberté n’a pas de prix ».Une grande victoire pour tous les journalistes qui depuis sa détention abusive ne se sont jamais désolidarisés pour qu’enfin l’homme puisse reprendre du service.C'est la liberté de la presse une fois de plus qui gagne du terrain malgré de nombreuses attentes encore à espérer.


8 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans cette affaire, on peut en effet se réjouir de la solidarité des journalistes européens. Cependant, je me demande si le fait que Moussa Kaka était le correspondant d'une radio française (ou d'un journal) n'a pas joué en sa faveur. Mais l'essentiel est que l'homme ait retrouvé sa liberté ; même si elle semble provisoire.
Quant aux gouvernants africains, ils doivent apprendre à accepter que le journaliste africain ose aller à la source des événements afin de bien informer son public.

Anonyme a dit…

Son statut de correspondant a sans aucun doute pesé dans sa libération, avec la forte mobilisation qui empêchait "le sommeil"des dirigeants nigériens.Oui!!que nos états comprennent enfin que le journalisme est un des piliers de l'appréciation de l'échelle démocratique et apprenne "à accepter que le journaliste africain ose aller à la source des événements afin de bien informer son public", comme tu le dis toi même.

je te souhaite de passer une bonne journée.A très vite!

GANGOUEUS a dit…

Voici une nouvelle extrêmement intéressante en ces jours de morosité sur notre village mondial, la faute à la crise financière.

Cordialement,

hiler a dit…

Le monde de la presse est heureux et nous aussi , que la liberté soit

Anonyme a dit…

Excéllent article bien fourni, j'adhère.. Bonne continuation momo .

Dealers
deals1@hotmail.com

Anonyme a dit…

merci dealers, ça fait plaisir!bon vent à toi également.kiss!

voyance gratuite par mail a dit…

Superbe article qui m’a donné de vrais pistes pour mes articles à moi. Je testerai dès le prochain article. Pour dire j’ai même mis la page dans mes favoris.

voyance a dit…

Merci pour cet article qui ajoute un + dans ce qu’on connaît déjà. Je te suis depuis quelques mois, et je tiens à te remercier pour tes conseils qui aident les jeunes bloggueurs aujourd’hui à mieux avancer dans leur activité.