24 sept. 2009

Course contre le réchauffement climatique.


 A Copenhague se tiendra très prochainement - en décembre - un autre sommet au sujet du réchauffement climatique.Une sorte de grenelle mondiale de l'environnement. La suite du protocole de Kyoto qui avait définit en son temps, les grandes priorités à mettre en œuvre pour sauver la planète d'une éventuelle catastrophe irréversible,toujours d'actualité .Mais qu'en est-il des résultats observés douze ans après cette conférence sachant qu'elle détenait à la clé, la non-signature du protocole des deux plus grands pollueurs, les États unis et la Chine?

A ce jour, on peut certifier avec confiance que la bataille pour une prise de conscience internationale de l'urgence a été gagnée. Toujours réduire en croissance les émissions de gaz à effet de serre et stopper le réchauffement climatique tel que déjà discuté au Japon. Les écologistes peuvent maintenant avoir du sourire aux lèvres.Leurs préoccupations se retrouvent au cœur des grands défis historiques. Tous les gouvernements ont fini par adopter une politique de l'environnement et une nouvelle économie est en train de prendre place.

Cependant, hors mis ce constat et le travail de sensibilisation opéré inlassablement par les défenseurs et les promoteurs d'un monde plus vert, rien en terme de respect des engagements n'a vraiment bougé au sein des gouvernements signataires.A l'exception des pays du Nord de l'Europe, pionniers dans cette démarche, qui ont su miser dans le développement durable et adapter leurs économies en investissant massivement dans les énergies renouvelables et créer une fiscalité verte, Juste, compatible, incitatrice et admis par leurs citoyens.

Les autres gouvernements européens comme la France ,l'Allemagne et le Royaume-uni - suivis des nouveaux émergents asiatiques - ont préféré jusque là jouer les instigateurs et publicitaires des comportements à tenir pour "un nouveau monde", avec que des déclarations de bonnes intentions.Ces pays ont continué d'émettre suffisamment de CO2 au nom d'une mondialisation technologique et industrielle au détriment de la santé planétaire.Ces pays n'auront donc pas de grandes leçons à donner au reste du monde et devront se mettre cette fois, à l'écoute de ceux comme la Suède et le Danemark qui ont su réagir en bon exemple, et ceux aussi d'Afrique dont les émissions minimes de CO2 peut les dispenser de ratifier un quelconque protocole aussi louable et historique soit-il.

A Copenhague, les principaux pollueurs doivent signer sur 25 à 40% de réductions de gaz à effet de serre que rejettent leurs industries par apport au niveau de 1990 d'ici à 2020.Cette fois , ceux qui ont décidé de parler le plus, devront en faire le plus.Après tout, ils en sont les premiers responsables.Car s'ils continuent à nous "chauffer" à cette allure , il n'y aura aucune chance que l'espèce humaine , locataire de cette maison planétaire n'en sorte vivant. Le film HOME de Yann-Arthus Bertrand et Luc Besson diffusé sur presque tous les écrans cet été à l'occasion de la journée mondial de l'environnement, a donné une énième alarme et présenté le diagnostic de l'état de santé de la terre.De l'imminence à régir devant l'ampleur du danger, à chacun d'en juger!

17 sept. 2009

La loi sur les tests d'ADN

Il aura fallu attendre un autre pavé dans la marre pour que la polémique sur les propos jugés racistes de Brice Hortefeux s'estompent de peu. Le ministre cette fois de l'immigration et de l'identité nationale, l'ancien socialiste Éric Besson devenu depuis une valeur ajoutée à l'ouverture prônée par Nicolas Sarkozy à fait sa rentrée politique avec une annonce satisfaisante et pour le moins sagement réfléchie.Que saluent au passage les associations de défense des droits des immigrés. Le ministre a soutenu qu'il ne signera pas le décret d'application de la loi votée en 2007 sur les tests d'ADN concernant les candidats au regroupement familial pour la simple et bonne raison que les délais de mise en œuvre ne permettent pas avec le temps imparti de garantir l'esprit de la lettre de cette loi. Il a eu raison de se prononcer contre.

Sauf qu'un autre homme connu aussi pour ces prises de paroles intempestives et pour sa différence assumée au sein du groupe UMP dont il en est le président au parlement, a rappelé au ministre de l'immigration qu'une loi votée par le législateur à vocation à être appliquée et que par conséquent il entend bien à ce qu'on ne déroge pas à cette règle républicaine.Lui non plus n'a pas totalement tort d'un point de vue juridique. Mais quand une loi humiliante comme celle-là qui a été "l'objet de passion" et secrété de vives débats dans l'arène public, avec un risque d'atteinte aux droits fondamentaux de l'homme rencontre des difficultés quant à sa procédure d'exécution, se pose alors le problème de son efficience et cela mérite qu'elle soit remise sur le tapis pour en clair se voir abroger.Ce serait nettement mieux et c'est encore l'avis d'Eric Besson pour lequel ni le premier ministre et le président n'ont manifesté la moindre opposition.On comprend au final que l'immigration n'est plus la préoccupation de Nicolas Sarkozy qui en a pourtant fait son cheval de bataille pendant sa campagne présidentielle de 2007. Avec un peu de chance, on le retrouvera en 2012 dans son mémorial et ineffable costume de premier flic de France et ce jour, ...., il ne sera pas aussi timide sur la question de l'immigration comme il semble le faire paraitre devant les caméras.

29 avr. 2009

Les Présidentielles Ivoiriennes avant la fin de l'année 2009


Tous d’accord que s’il n’y a pas eu d’élection en Côte d'Ivoire à la fin 2005 , l’année officielle de la fin du mandat présidentiel de Laurent Gbagbo, c’est la faute à la guerre. Une guerre déclenchée dans la nuit du 19 sept 2002 par une tentative de coup d’Etat qui a échoué et dont l’assaut avait été lancé depuis le Nord du pays. Soro Guillaume , ex-chef et ancien porte-parole des ex-rebelles s’est vu depuis les accords signés de Ouagadougou du 4 mars 2007, nommé premier ministre avec la création d’un gouvernement d’unité nationale pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise politique qu’elle connait depuis cet automne 2002 .Situation politique qu’elle paie cash par un lourd tribu voir l’état de santé de son économie et de sa fracture sociale qui s’est nettement creusé avec une montée de la pauvreté et un taux de chômage ahurissant sur tout l’ensemble du territoire.


Symboliquement réunifié du nord au sud avec la célébration de la flamme de la paix à Bouaké en présence des ex-parties belligérantes comme le prévoyait les accords politique de Ouagadougou, l’on observe que concrètement le pays a du mal à s’unifier sur le terrain du transfert intégral des compétences administratives et de sûreté des Com’zones vers les préfets, seuls légitimes et seuls habilités comme dans toute démocratie à s’enquérir de ses missions d’ordre territoriale. Ouaga IV parapher le 15 décembre dernier portant sur la réunification complète de l’administration et l’unicité des caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire balbutie. Ce qui provoque l’indignation dans le camp présidentiel et pousse parfois certains officiels à douter de la sincérité des ex-rebelles à vouloir poursuivre la feuille de route et jouer des manœuvres pour retarder l’évolution vers des élections maintes fois repoussées déjà et qu'attend impatiemment la société civile pour en finir avec ce trou du c... qu'est cette crise . Même inquiétude côté ex-adversaires. Toute cette ambiance exaspère les ivoiriens, malmenés et chaque fois projetés de date en date depuis le début de cette crise devenue trop étouffante pour l’économie du pays et qui génère encore, un peu moins certes, mais toujours de la méfiance auprès des investisseurs privés. La question du désarmement non encore élucidée auquelle vient s’ajouter des interrogations sur l’appréciation des grades abusivement obtenues par certains éléments que comptent toujours les Fn dans leur rang demeure en suspend. Des questions qui fâchent et pourtant qui doivent être mises sur la table des discussions et conclues au plus vite.

Récemment, l’admission au programme PPTE de la côte d’Ivoire a été saluée par le gouvernement qui envisage par cette initiative de réduire les dettes extérieures et intérieures de l’état et aider un peu plus à la relance en favorisant l’activité économique par l'investissement d'une partie de l'exonération du remboursement de la dette. Mais bien que cette révision du FMI sur l’endettement de la Côte d'Ivoire puisse être considéré comme un soulagement aux contribuables de l’Etat, beaucoup d’ivoiriens en sont peu fiers. PPTE , considéré comme une honte pour les ivoiriens qui ont encore la nostalgie du bon vivre qu’il faisait autrefois dans ce pays cité en exemple comme modèle de développement dans la sous-région de se voir « enfin » faire ses classes parmi les pays les plus pauvres et très endettés de la planète. Leçon à retenir pour l’avenir : les crises militaro-politiques ne sont jamais propices au développement d’une économie sociale que devraient bénéficier le plus grand nombre.

Toutefois, la grande interrogation que tous nous nous posons est celle de la date des futures élections sensées parachever le processus de sortie de crise signé dans la capitale Burkinabé. Une fourchette vient de nous être donner non pas par le président en charge d’organiser les élections mais par l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux nations unis Alcide Djédjé . Ce n’est pas une blague et selon ses dires la tendance de la tenue des scrutins glisserait plutôt entre le 11oct et le 6 déc de cette année. Un peu plus de 6 millions d’électeurs recensés sur un potentiel initial de 8,5 millions se verront convoquer ( qu’ils se tiennent bien ) dans cet intervalle temporel indiqué. Le Président de la république annoncera très prochainement une date précise du premier tour tel que l’a signifié son ambassadeur dans son allocution à l’ONU. Plus personne ne devra donc attendre de déclaration de Beugré Mambé, Président de la commission électorale fragilisé depuis sa nomination si ce n’est pour corroborer les dires de l’ambassadeur de porte-parole ou du Chef de l’Etat. Un peu étonnant tout de même que cela nous provienne de New York et non des terres d’Eburnie à qui l’ont a fait passer l’exclusivité de cette bonne nouvelle tant attendu sous le nez ! Enfin , pourvu que ça ne soit pas du déjà vu ou du déjà entendu comme les fois passés ? Et puis, y a pas intérêt de toute manière à l'appellation d'un tel souhait si même qu'à compter du 6 Déc l'on ne sera plus qu' à trois semaines de l'an 2010.

3 avr. 2009

Satisfecit pour les G8+12 de Londres


Le sommet qui s’est achevé hier à Londres et qui a réunit les 20 leaders des pays les plus puissants économiquement a fini par ne pas accoucher d’une souris tel qu' on aspirait tous. Heureusement! L'annonce des exigeances de« réponses concrètes et précises » à la crise internationale du Président français, a plus relevé d’une stratégie de communication la veille du sommet que de résultats vivement attendus auxquels de toute façon chaque leader après les discussions aurait finit par approuver dans leur grande majorité une fois en possession du communiqué final et ce pour un meilleur fonctionnement des économies de la planète. Au finish , une déclaration commune intitulée « nouvel ordre mondial » a pu servir de clôturation à la conférence des G8+12.

Une relance nouvelle formule


Dans le « grenier » à sauvetage , figure le triplement des ressources du FMI qui atteindront dorénavant 750 milliards de dollars et qui serviront à l’institution à mieux mener sa mission et de venir en aide de manière plus significative au pays en difficultés majoritairement ceux du tiers monde « votés » et reconnnus grâce au logo PPTE. Y est également contenu un montant de 250 milliards pour le compte de l’OCDE pour soutenir le commerce internationale et éloigner la tentation protectionniste qui minerait le libre échange entre les différents états membres. Puis, 100 milliards aux banques de développement Africaine et Asiatique où les premiers totalement étrangers aux causes de la crise, subissent une grande secousse , eux qui , dans leur grand ensemble tournent avec des économies essentiellement dépendantes de leurs exportations de matières premières. Il est prévu moins 2% de taux de croissance pour l'année 2009 à l'Afrique selon des spécialistes alors qu'elle affichait 5% l'an dernier pendant que les économies occidentales elles, connaissent la récession. Point de chance quand les principaux acheteurs sont dans de beaux draps financiers. Des économies plus diversifiées sont à prendre en compte au plus vite pour les pays Africains ambitieux de vouloir siéger aux G de la prochaine crise mondiale tant que l'on n'a pas la certitude de ce que ce nouveau capitalisme nous réserve pour les années à venir.

Une régulation à grand renfort

les G8+12 ne se sont pas contentés que d’émettre des chèques à hauteur de 1100 milliards de dollars à encaisser d’ici la fin de l’année , ils ont aussi tenu à baliser tous le "réseaux" avec la suggestion de l’axe Franco-Allemand et appeler au toilettage de ce monde cupide des agences de notations financières , des Hedges funds et autres traders , coupables par leur irresponsabilité notoire de ce cataclysme économique.Une requête auprès de l’OCDE fera établir la liste des paradis fiscaux et leur mise possible sous tutelle avec des sanctions sévères prévues lorsqu’elles ne se prêteraient pas aux nouvelles règles du « nouvel ordre mondial » et éviter de cautionner les fraudes fiscales. Bonjour par cette mesure aux responsables et dirigeants qui s’en mettent plein les poches grâce à ses univers parallèles ! Les Etats-Unis d'Obama quant à eux , même s’ils sont la première puissance financière et économique du monde, n’ont pas joué les premiers de classe à ce sommet et ont fait profil bas.La France bien que surexcitée au début est arrivée à terme de la réunion. Et à Londres, en dépit des mobilisations anti-G20 qui ont causés un mort, ce fut un moment historique qui au moins a le mérite pour une fois, de redonner le sentiment que L’Humanité dans son ensemble ne doit plus se séparer comme cela l’a été pour trop de temps , de la notion d’Ethique au sein de tout ordre marchand. Qu'en pensez Vous?

21 janv. 2009

Obama, le Président Africain-Américain



Il est noir, jeune, grand, beau, raffiné et intelligent. Il a été élu le 4 nov. dernier et vient de prêter serment du haut des marches du capitole avec en face de lui , l’esplanade qui s’étend à perte de vue, accueillant au moins 2 millions d’américains venus de toutes les contrées de l’Union pour célébrer son investiture. Dans le respect strict et traditionnel de « ses ancêtres », cette cérémonie le fait 44ème président des US et premier noir à accéder à la présidence américaine. Pas rien ! Il suffit d’avoir des yeux pour voir, et/ou des oreilles pour entendre. Rien de plus !
De toutes les élections américaines, la sienne demeure la plus chargée emblématiquement et politiquement. Et lui, est déjà rentré dans l’histoire des temps modernes pour toute une planète à peine débutant au regard de sa récente entrée en politique .Tout ceci est Phénoménal !

Obama marchand d'espoir.


Devenu maintenant le symbole criant d’une Amérique audacieuse renforcée dans sa réconciliation avec ses questions raciales et qui sait afficher ses ambitions effrénées dans un monde que lui « dirige » désormais, il soupèse avec gravité les lourdes tâches et la mission qu’il s’est assigné durant sa campagne , pendant que des dossiers l’attendent chaudement sur son bureau Ovale de la Maison Blanche. Ça ne sera pas si simple ! Tous le savons et lui-même dans son discours inaugural nous l’a rappelé comme pour dire que rien ne se fera par enchantement ;car n’oublions pas qu’il prend le commandement « d’un navire en pleine tempête » et que l’ancien, le très dégénéré Bush pour son désastreux bilan aussi historique, s’en va se regarder fièrement dans sa glace texane quand des voix un peu partout s’élèvent pour réclamer qu’il s’explique devant un tribunal pénal international pour crime de guerre. Pas bête cette idée! Disons aussi laconiquement qu’il peut être jeté par dessus bord et basta. Mais bref ! Ouf les années Bush et vive la nouvelle ère Obama. Le monde souffle et les visages s'illuminent. Du jamais vu !

En revanche au-delà du symbole incarné et tant évoqué au quatre coins du monde et qui a fait écho principalement auprès des africains-américains et Africains d’Afrique, par delà la grande vague ondulante haute d’espoir pour quoi il s'est fait marchand, Barack Obama, ne nous m’éprenons pas , sur le terrain des affaires de l’Etat aura affaire à de puissantes corporations qui très souvent s’invitent à la table et peuvent influencer sur sa politique extérieure américaine.

Ce qui l'attend concrêtement:

La sans précédente crise économique, le retrait des troupes d'Irak , les grands défi climatique, la fermeture des prisons de Guantanamo et d’Abu Ghraib, le dossier du nucléaire Iranien, la guerre contre le terrorisme qui se joue partout et singulièrement en Afghanistan et le sud-pakistan, le projet du bouclier anti-missiles entamé par Bush aux portes de la Russie (qui y voit son intégrité menacée comme à l'époque farouche d’une certaine guerre idéologique), la possible résurgence du conflit Russo-Géorgien, les intestinales guerres structurelles en Afrique sous couleur de colossaux enjeux économiques, le conflit israelo-palestinien, poudrière du proche orient et pourquoi pas dans un soucis de défiance frontale et face à ce qui pourrait être qualifié de ras-le-bol généralisé face aux super-puissance-occidentale-donneur-de-leçon, un alignement de la Chine, du Pakistan , du Vénézuela, du Mexique et à une plus moindre mesure un ralliement de l’Inde et du Brésil sur cette position commune. Autant de dossier que devra porter la présidence Américaine , autant de sujets qui préoccupent le village planétaire. Tout cela étant dit , il est déjà loin le temps de l’enthousiasme et de l’euphorie survenu dès les jours qui ont succédés au lendemain de sa victoire. Place au travail et à la production de l'administration Obama.Quand on prête serment , on doit tenir parole! Bon vent Cher Barry et in fine, merci pour ton audace.