A Copenhague se tiendra très prochainement - en décembre - un autre sommet au sujet du réchauffement climatique.Une sorte de grenelle mondiale de l'environnement. La suite du protocole de Kyoto qui avait définit en son temps, les grandes priorités à mettre en œuvre pour sauver la planète d'une éventuelle catastrophe irréversible,toujours d'actualité .Mais qu'en est-il des résultats observés douze ans après cette conférence sachant qu'elle détenait à la clé, la non-signature du protocole des deux plus grands pollueurs, les États unis et la Chine?
A ce jour, on peut certifier avec confiance que la bataille pour une prise de conscience internationale de l'urgence a été gagnée. Toujours réduire en croissance les émissions de gaz à effet de serre et stopper le réchauffement climatique tel que déjà discuté au Japon. Les écologistes peuvent maintenant avoir du sourire aux lèvres.Leurs préoccupations se retrouvent au cœur des grands défis historiques. Tous les gouvernements ont fini par adopter une politique de l'environnement et une nouvelle économie est en train de prendre place.
Cependant, hors mis ce constat et le travail de sensibilisation opéré inlassablement par les défenseurs et les promoteurs d'un monde plus vert, rien en terme de respect des engagements n'a vraiment bougé au sein des gouvernements signataires.A l'exception des pays du Nord de l'Europe, pionniers dans cette démarche, qui ont su miser dans le développement durable et adapter leurs économies en investissant massivement dans les énergies renouvelables et créer une fiscalité verte, Juste, compatible, incitatrice et admis par leurs citoyens.
Les autres gouvernements européens comme la France ,l'Allemagne et le Royaume-uni - suivis des nouveaux émergents asiatiques - ont préféré jusque là jouer les instigateurs et publicitaires des comportements à tenir pour "un nouveau monde", avec que des déclarations de bonnes intentions.Ces pays ont continué d'émettre suffisamment de CO2 au nom d'une mondialisation technologique et industrielle au détriment de la santé planétaire.Ces pays n'auront donc pas de grandes leçons à donner au reste du monde et devront se mettre cette fois, à l'écoute de ceux comme la Suède et le Danemark qui ont su réagir en bon exemple, et ceux aussi d'Afrique dont les émissions minimes de CO2 peut les dispenser de ratifier un quelconque protocole aussi louable et historique soit-il.
A Copenhague, les principaux pollueurs doivent signer sur 25 à 40% de réductions de gaz à effet de serre que rejettent leurs industries par apport au niveau de 1990 d'ici à 2020.Cette fois , ceux qui ont décidé de parler le plus, devront en faire le plus.Après tout, ils en sont les premiers responsables.Car s'ils continuent à nous "chauffer" à cette allure , il n'y aura aucune chance que l'espèce humaine , locataire de cette maison planétaire n'en sorte vivant. Le film HOME de Yann-Arthus Bertrand et Luc Besson diffusé sur presque tous les écrans cet été à l'occasion de la journée mondial de l'environnement, a donné une énième alarme et présenté le diagnostic de l'état de santé de la terre.De l'imminence à régir devant l'ampleur du danger, à chacun d'en juger!